Salle Diplomaburne

SALLE DIPLOMABURNE

Située à l'étage de la Taverne de la Louve Beurrée, la Salle Diplomaburne tranche radicalement avec l'ambiance règnant plus bas. Chaque marche franchie de l'escalier de pierre appelle le calme et la tranquilité.

En haut de l'escalier, un long couloir moquetté éclairé par les nombreuses fenêtres gothiques sur votre droite que les rayons du soleil traversent allègrement. Vous apercevez une grande porte de bois dont les 3 serrures évoquent une confidentialité rassurante.

La Salle Diplomaburne est une grande salle richement décorée de peintures et autres sculptures provenant des nombreux pillages qui enrichissent un peu plus la Louve Burnée. Une immense table de bois ovale dotée de fauteuils à l'allure confortable trône au milieu de cette belle pièce spacieuse.

Les odeurs d'encens et de cuivre finissent d'offrir au visiteur une ambiance toute particulière.

C'est fort bien arranger ici, j'y prendrais bien mes quartiers quand je vous rendrais visite. c'est plutôt chaleureux et les baies baignés de soleil avec vu sur le jardin et le potager. Hummmmm ça augure le bon repas aux légumes du potagé. oups pardon. mais pourquoi tu t'arretes au mileu du couloir ? as oui il y a une porte pardon. Rhooo ça va me regarde pas comme ça je regardais dehors et je sais que je crainds rien tu veilles sur moi non. Alors j'ai bien le droit de relacher la vigilance. tu devrais même être flatté. et le bourru c'est un compliment.

Il ne changera jamais à son age c'est foutu. C'est bien dommage car malgrés son caractère bourru il a un grand coeur. Il aurait fait le bonheur d'un femme c'est sur ? mais qui me dit qu'il n'en a pas une ? une dans chaque port ? pourquoi il sourit c'est rare. Ho j'espère ne pas avoir pensé à voix haute ? non c'est bon pas cette fois.

- Mouarf ! J'me suis arrété pour être sûr que tu suivais... au cas où j'sais pas ! Il haussa les épaules et sourit bêtement.

- C'est vrai qu'c'est plutôt pas mal mais fallait bien ça pour r'cevoir les hauts dignitaires des nombreuses alliances qui peuplent le monde. Et puis on commence à avoir pas mal de fric à vrai dire. Et j'sais bien qu'tu pouvions vous défendre seule toute façon y'a rien à craind' ici, sauf les gargouilles m'enfin...

Le Commandeur de Karhlothyranopolis (contraction des deux noms de ses villes) continua son chemin en grognant on ne sait quoi jusqu'à atteindre la porte dissimulant la fameuse Salle Diplomaburne.

Il poussa la porte qui ne manqua pas de crier un grincement désagréable.

- La Riflette devait graisser cette foutue porte mais apparemment sa cervelle de monio (hrp:/ moineau en karhlothyranopolissien \:hrp) a encore failli à la tâche...

Il s'avança dans la vaste pièce et tira sur une chaise pour que Mounenila s'y installe. Il se dirigea rapidement vers la chaise d'en face et s'assieds sans attendre. Il s'adossa, grogna un peu et poussa sa longue barbe d'un revers de la main pour faire apparaître une petite amphore de vin. Il but une longue gorgée et la tendit à l'Impératrice sans se rendre compte que ces manières étaient fort peu opportunes en compagnie du personne de ce rang.

prenant la petite amphore mounenila en but sans plus de cérémonie une bonne gorgée. elle ne fut pas déçu la cuvée était excellente, ronde à souhait, un vin au bouquet franc qui a du corps, délicatement fruité, de la mure certainement. gardant la fiole a la main :

tu permets que j'admire ton nid douillet ?

Sans plus attendre la réponse, elle longe la table en laissant courir ces doigts, légèrement pianotant sur le plateau de la table ovale. D'un mouvement souple elle effleure le dossier de la chaise et se dirige vers une sculpture.

C'est, si je ne m'abuse Angélique et Roger montés sur l’hippogriffe d’Antoine-Louis Barye ? Magnifique trésor de guerre je suppose.

Sur d'elle et d'être dans son bon droit elle poursuit sa visite

Je me souviens cette scene, c'était lors de la guerre avec FDN ton destrier s'interposant entre l'ennemi et Pika avait était blessé à l’antérieur droit. et toi tu n'étais pas réellement aussi propre que l'évoque cette tapisserie. j'ai même pas besoin de me retourner pour savoir que tu détournes légèrement les yeux, te lisse la barbe et grommel tout bas.

Pour ne pas gener le guerrier elle poursuit sur quelque pas puis revient vers la table ovale.
Tout en s’asseyant elle tente la fiole, après en avoir repris une lichette bien sur, à karhl.

je ne comprends pas pourquoi tu agis comme si tu avais honte des actes de bravoure que tu as accomplie. C'était la guerre, tu a défendu la fratrie et je t'en suis reconnaissance. tu n'as d'autre choix qu'accepter cette reconnaissance car les choses faites on permis que nous soyons là, tous les deux réunis.

baissant soudain la tête mounenila poursuit sur un ton plus triste, plus faible.

tu es bien entouré et tu sembles heureux est quelque part ça me chagrine. tout en relevant brusquement la tête et plantant son regard droit dans les yeux de son interlocuteur. Tu me manques et l'araignée aussi.

Et, tout à coup et soudainement, il ne se passa rien pendant trois jours. Et les pauvres lecteurs haletants ne purent qu'imiter le père Lapin dans la mine: chercher en vain le moyen de se faire mander à bord. (Et comme dans la chanson de Brassens, les enfants de choeur branlant du chef opinent).
Mais pendant ce temps...

Karhl s'avachit dans sa confortable chaise et croisa les doigts sur son ventre. Il écoutait attentivement l'Impératrice, hochant la tête ça et là.

- Les faits de guerre, les actes n'héroïques, c'est pas trop ma tasse de thé moi. Je cherche pas à êt' glorieux ni r'connu dans l'Monde, j'veux que mes cités prospèrent, que mes citoyens s'enrichissent ! L'Or, y'a qu'ça de vrai ! Ca permet d'se défendre, de corrompre, d'organiser des fêtes. Je suis un ancien mercenaire, ma vie n'a eu d'cesse d'être guidée par le gain.

Aux derniers mots de l'Impératrice il répondit en riant :

- Maiiiiiiis très chère on est partis de Vent du sud, pas d'Grèce hein !? Rien nous empêche de nous entendre comme jadis, si ce n'est paperasses et protocoles...


Il se pencha en avant et devint sérieux comme jamais.

- Trève de causeries mon amie, trève de causeries. Tu es v'nue jusqu'ici pour nous saluer mais j'doute que ça soit qu'pour ça. Que s'passe t-il ? On est menacé ? Vous êtes manacés ?


[hrp:/ désolé pour le temps de réponse : week end violent + taf à foison ^^ \:hrp]

prenant sa respiration, se redressant, s'accoudant en avant, croissant les doigts et relevant le menton, le sujet était abordé et Karhl disposé à écouté sérieusement lui tendait la perche.

tu ne changes pas et j'aime cette honneté brute de décoffrage. VDS est en paix, et il me semble que vous aussi. Et c'est pour ça que je suis venu, je n'aurais pu m'absenter de mes terres en tant de guerre ni me déplacer dans le royaume sans escorte. Si j'ai mis du temps à aborder le sujet c'est que je ne savait pas si tu avais décidé de changer de vie de te ranger comme on dit. Mais mercenaire tu es et tu resteras je crois. Le but de mon séjour n'a effectivement pas pour seul but le plaisir de te revoir toi et les tiens. Je viens vous proposer une entente guerrière. La paix ne dura pas, il ne faut pas se leurrer. Vous etes fort habile de vos outils de guerre et, arrete moi si je ne m'abuse, la taverne bien qu'accueillante ne peut rivaliser avec la jouissance d'un champ de bataille ou les cris de guerre résonne comme ici la ritournelle d'une jouvencelle.
Je viens vous offrir une part de nos futures guerres. Cette dernière phrase fut prononcer comme on acheve un ennemi, clair rapide franche.

le regard de mounenila s'était enflammer au fur et a mesure de ces explications, la discution calme et posée du debut avait pris petit à petit de l'ampleur et comme dans une plaine juste avant la bataille la tension accumulée par l'attente se déversait en enflant tout en avançant. Le principe de qui veux la paix prépare la guerre était parfaitement appliquer à la situation.